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22 octobre 2008

Terres sacrées des Aborigènes, Kakadu National Park, Australie

Filed under: Australie,Océanie — Joseph @ 10 h 01 min

Un vol Singapour – Darwin proposé par la compagnie singapourienne – Tiger Airways – à un prix défiant toute concurrence ne donne plus une dimension aussi extravagante à une équipée à plus de 3000km, le temps d’un week-end, sur les terres ocres et rouges du fabuleux Parc National de Kakadu au Nord de l’Australie. Et sur place, rien ne m’a fait regretter ce long voyage.

Kakadu est tout d’abord une immense réserve naturelle et sauvage qui, en plus d’être belle, donne une impression d’infini et de force – hautes falaises, rochers géants, larges rivières, gorges, marais, plaines ou forêts à perte de vue, cascades et bassins d’eau douce limpide… Les Aborigènes vivent depuis toujours dans ce vaste espace protégé, entourés de nombreuses espèces végétales, animales [grande variété d’oiseaux, buffles, crocodiles estuariens, gros lézards goannas, chevaux, chiens sauvages dingos et kangourous wallabies, chauve-souris …] en conservant les traces de ce qui constitue leur héritage culturel – c’est le parc australien dans lequel il y a la plus forte concentration de peintures sur rochers. Source d’information précieuse sur l’histoire de la civilisation, l’art rupestre témoigne – de par ses motifs et symboles, ses emplacements, ses couleurs – des coutumes, rituels et traditions [scènes de vie, justice, croyances, techniques …] et de l’interaction de l’homme avec la nature [nombreuses représentations animales, kangourous, tortues, poissons, opossums …].

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La faune – crocodiles dans Yellow Water et chauve-souris à Jabiru …

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… et des oiseaux partout

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Le paysage … rochers typiques

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Peintures rupestres – pigments ocres rouge et jaune, blanc, noir – du site d’Ubirr, sur le thème de la pêche. La première à « visée éducative … » raconte l’histoire de Mabuyu qui, revenant de la pêche, se fait voler son poisson. Sanction infligée aux voleurs : mort par enfermement en condamnant la porte de leur abri avec un gros rocher.

Pour ceux que les mystères de la tradition spirituelle du peuple Aborigène intéressent, une étude de Harry Oldmeadow : Mélodies de l’au-delà, Perspective schuonienne sur la religion des Aborigènes d’Australie peut apporter un éclairage.
Pour les autres voici de courts extraits:
« … La doctrine des Aborigènes est enracinée dans leur mythologie, leur vie rituelle et leur art sacré, chacune de ces dimensions de la culture Aborigène reposant, pour ainsi dire, sur une relation sacrée avec la terre elle-même… »
« … Les Aborigènes perçoivent dans le monde qui les entoure, non seulement la beauté et l’harmonie mais des signes d’intention divine à laquelle les hommes peuvent et doivent se conformer. C’est là le cœur de leurs relations avec la terre… »

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Champ de termitières cathédrales, véritables forteresses – faites d’un mélange de terre et salive cuit au soleil – composées de pièces [chambres, loge royale, nurseries …] ventilées, tempérées et reliées entre elles par des galeries ou couloirs. Les termites, insectes à grande cohésion sociale, sont organisés en castes : les reproductifs ailés – la reine et [contrairement aux fourmis] un roi et leurs héritiers – dont la fonction est d’assurer la reproduction, les soldats aux mandibules acérées et broyeuses qui, à l’occasion, adoptent une stratégie défensive chimique et les ouvriers, insectes à tout faire, à la fois bâtisseurs, nettoyeurs, nourriciers …
Dans cet environnement les termites jouent un véritable rôle écologique dans la dégradation des bois morts.

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Bassins d’eau douce et cascade à Maguk – sauts, plongeons, escalade et bain

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Alligator River et Yellow Water

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La flore – des nénuphars, des palmiers d’eau, des palétuviers …

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Fleur de palétuvier ou manglier

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Coucher de soleil …

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Pour terminer, quelques photos panoramiques

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Kakadu National Park est classé au patrimoine mondial de l’Unesco à la fois comme « paysage naturel » et « paysage culturel » – http://whc.unesco.org/fr/list/147Joseph Brunet Singapour

Un reportage Ushaïa Nature, le temps du rêve et de la création (Australie 2005) – Nicolas Hulot

15 octobre 2008

Week-end d’intégration sportif en Malaisie

Filed under: Asie,Malaisie — Joseph @ 8 h 00 min

A une centaine de kilomètres au sud de Kuala Lumpur – capitale de la Malaisie – et 200 kilomètres au nord de Singapour, le Gunung Ledang National Park et le Mont Ophir, 1276 m.

L’ascension du Mont Ophir fait appel à des techniques d’escalade diversifiées et ingénieuses la rendant accessible aux « alpinistes non chevronnés » mais courageux quand même – 1200 m de dénivelé à parcourir. Des escaliers taillés à même le sol, de véritables cordes à nœuds ou des échelles en acier posées à la verticale sur les rochers relaient d’étroits sentiers serpentant dans les profondeurs et la densité de la forêt malaise …
Et tout au long, accompagnant nos efforts, des cascades, des rivières, une nature dense et sauvage, des chants d’oiseaux, quelques singes, des papillons, de l’air frais, un paysage magnifique.

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La forêt recouvre les deux tiers de la Malaisie. Forêt primitive la plus ancienne du globe – 130 millions d’années – elle est réputée pour la richesse de sa flore – 8000 espèces de fleurs, 2500 d’arbres et arbustes – et de sa faune.
A cette altitude, près de Gua Kambing, où elle prend le nom de « forêt de Nuages » poussent des « Bonzai Trees » noueux … Branches et lianes se confondent.

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Sur le sol jonché de débris végétaux de toutes sortes, une plante carnivore trapue de la famille des Népenthacées piège les insectes volants ou rampants pour se nourrir de leurs sels minéraux.

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Pas un orang-outan ni un nasique, certainement un Silver Leaf monkey, espèce très présente dans cette région.

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Fourmis aux couleurs d’ébène et acajou

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… final très rafraichissant

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Panorama

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