Département français d’outre-mer, situé en Amérique du Sud sur la côte Atlantique, à plus de 7000 km de Paris, la Guyane partage ses frontières avec le Surinam et le Brésil. Deux fleuves marquent la séparation entre ces pays, le Maroni à l’ouest et l’Oyapock à l’est.
Le territoire guyanais est recouvert à 94% par la forêt amazonienne, lieu de vie des communautés amérindiennes. Population la plus ancienne du pays, les Amérindiens ont gardé un mode de vie traditionnel. Ils vivent des produits de la nature, cueillette, pêche, chasse et de l’agriculture. Ils cultivent principalement du manioc, des tubercules, patate douce, igname et des fruits, ananas, banane…
La richesse multiethnique de la Guyane renvoie à l’histoire de la colonisation et des différentes migrations de population qui ont eu lieu pour des raisons politiques (guerre civile, troubles, persécutions, dictatures) ou économiques. En dehors des amérindiens – peuple autochtone, de nombreuses communautés s’y sont établies : les créoles – descendants des esclaves africains et des européens, colons ou bagnards, les Bushinenges – descendants des esclaves de la Guyane hollandaise (actuel Surinam), qui se sont révoltés, ont fui les plantations et se sont réfugiés dans la forêt et près des fleuves, les métropolitains appelés les « metros », il y a également les immigrants d’Asie et du Moyen-Orient – Chine, Liban et Syrie (XIXe siècle), Laos (Les Hmongs chassés de leur pays en 1977), de la Caraïbe – Sainte-Lucie, Haïti (1970), Saint-Domingue, des autres pays d’Amérique du Sud – Pérou, Colombie, et des pays du plateau des Guyanes – Brésil (1965), Surinam (1980), Guyana, Venezuela.
Maisons créoles à Cayenne
La Cathédrale Saint-Sauveur (1834).
Sur la place des Palmistes classée monument historique depuis 1999, l’école Joséphine Horth – 1883 et un monument dédié à Félix Eboué, Gouverneur Général – architecte Devallière et sculpteur Cordon, 1957.
Un peu plus loin la façade jaune de l’Hôtel de ville et un monument dédié à Victor Schoelcher (1896) qui mit en oeuvre le processus d’abolition définitive de l’esclavage en France, il est l’initiateur du décret du 27 avril 1848. La sculpture en bronze représente Victor Schoelcher aux côtés d’un jeune esclave libéré – oeuvre du sculpteur Louis-Ernest Barrias,1897. Sur la Place Léopold Héder, l’hôtel préfectoral autrefois couvent de Jésuites (1749) et la fontaine Montravel (1867).
Vue du centre ville de Cayenne depuis la colline Cépérou, au loin la colline Montabo.
La sculpture « Chaînes brisées » oeuvre de Jean-Luc Plé dédiée aux victimes de l’esclavage a été inaugurée en décembre 2011.
La Réserve naturelle de Kaw, les marais, la faune et la flore.
Nids « en pendeloque » du Cacique cul-jaune suspendus aux branches des arbres
Le Grand Urubu est un charognard, il se nourrit essentiellement de cadavres d’animaux et par cela joue un rôle important dans l’écosystème.
Trois jours de navigation sportive dans la région de Saint-Laurent du Maroni. Descente en canoë de la Crique (Rivière) Portal, affluent du Mana, le plus sauvage des fleuves de Guyane.
Première préoccupation, supprimer de la rivière les obstacles, troncs d’arbres, branchages … qui bloquent le passage.
Après l’effort, campement dans des hamacs suspendus entre les arbres et recouverts d’une moustiquaire et d’une bâche imperméable.
Plage et côte à Cayenne. Dans l’arbre une imposante termitière suspendue – nid sphérique en carton de couleur brun foncé formé de bois mâché.
Kourou et la Tour Dreyfus. Centre de recherche spatiale internationale, Kourou a réalisé le lancement de sa première fusée en 1968.
Au large de Kourou, en direction des îles du Salut – consacrées exclusivement au bagne en 1850 : l’île Royale, l’île du Diable et l’île Saint-Joseph. Les bagnes ont été fermés en 1954. Les îles sont gérées aujourd’hui par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES).
Sur l’île Royale, l’ancien hôpital, le phare, les maisons des gardiens, des murs d’ateliers en ruine et les jardins de la maison du Directeur.
En face de l’île Royale, l’île du Diable.
Vus du ciel, la forêt amazonienne, des cours d’eau, des villages amérindiens et Cacao dans lequel vivent des Hmongs venus du Laos (tracé du vol sur Google Earth)