Voisin de l’Arabie Saoudite et longeant le golfe persique, Abou Dhabi est l’un des 7 états membres des Emirats Arabes Unis.
Parmi les 2200 mosquées que comptent les Emirats, la Mosquée Sheikh Zayed appelée Grande Mosquée d’Abou Dhabi a été construite à l’initiative du Sultan Sheikh Zayed. Son souhait était de bâtir une Mosquée reflétant les principes de l’islam, un lieu ouvert à tous les visiteurs aux noms de la tolérance et de la paix, un lieu d’où rayonneraient les vraies valeurs de la religion.
La Mosquée campe sur de solides structures en acier, en béton et fibres de polypropylène capables de résister au climat et à l’usure du temps et de supporter le poids des piliers de soutènement. Importé de Lasa et de Pietrasanta en Italie pour les murs intérieures et les façades, de Macédoine pour les colonnes, le marbre blanc recouvre entièrement l’édifice.
Les 4 minarets hauts de 107 mètres, les 82 dômes et coupoles, les 96 colonnes dans la grande salle de prière et les plus de 1000 autres colonnes ont été bâtis dans le respect de l’architecture traditionnelle islamique.
A l’extérieur, la cour est recouverte de marbre blanc ou vert incrusté de motifs floraux colorés, les plans d’eau reflètent les façades et colonnes de la Mosquée.
Dans la salle de prière un mihrab doré indique aux fidèles la qiba, la direction de la Mecque. Sur le mur adjacent sont inscrits les 99 noms d’Allah en calligraphie de pierres noires incrustées dans le marbre blanc.
Jouant sur les différents aspects des marbres, celui de Lasa aux tonalités chaudes ou celui de Petrasanta aux tons plus froids, le mur de prière se détache visuellement du reste de la salle.
Au sol, un gigantesque tapis persan dessiné par l’artiste iranien Ali Khaliqi et réalisé en neuf parties par de très nombreux tisserands en Iran, pèse 47 tonnes et couvre une surface de 5500m2.
Colonnes recouvertes de plaques de marbre polies et incrustées d’élégants motifs floraux de nacre, de pierres semi-précieuses, lapis-lazuli, améthystes ou onyx rouges. Moulures en gypse et fibre de verre recouvertes de feuilles d’or, plaques de verre incrustées de cristaux autrichiens, inox et feuilles de laiton plaquées or pour les énormes lustres suspendus sous les dômes.
Burj Khalifa à Dubaï, autre état membre des Emirats Arabes Unis à 100kilomètres au nord-est d’Abou Dhabi – objectif 124e étage, 820 mètres d’altitude. Vue panoramique, le désert est aux portes de la ville.
Dubaï et Abou Dhabi la nuit
Burj Al Arab et au loin Burj Khalifa
Oasis Al Ain la « cité jardin » à l’est d’Abou Dhabi, à la frontière du sultanat d’Oman.
Dans le musée, l’arbre généalogique de la famille Al Nahyan, les fondateurs des Emirats qui sont originaires de cette ville.
Dans la palmeraie 140 000 dattiers de 100 variétés différentes sont cultivés sur plus de 1000 hectares.
A 40 kilomètres de Mascate, la capitale d’Oman, dans la région de Barka, le château fortifié d’Al Bait Naaman aux tours rondes et carrées, aux plafonds de bois décoré, construit au XVe siècle. Dans les chambres et salons, du mobilier, des coussins, des objets de la vie quotidienne dont la cafetière traditionnelle à grand bec ou dallahs symbolisant l’hospitalité, des poteries posées sur les étagères ou accrochées aux murs.
Mascate – architecture islamique pour la Grande Mosquée du Sultan Qaboos construite en 2001. A l’entrée, trois grands arcs avec, en fond, un minaret de marbre clair. Un immense tapis couvre le sol de la salle de prières et d’énormes lustres en cristal sont suspendus aux dômes.
Dans le quartier de la vieille ville, au pied du fort Al Murani et non loin de la Grande Mosquée, les bâtiments administratifs et le Palais Qasr Al Alam ou Palais de réception du Sultan construit au debut des années 1970. Sur les grilles d’entrée du Palais, l’emblème national d’Oman composé d’une dague kandjar posée sur deux épées croisées. La dague kandjar est le symbole d’Oman
A 120km à l’ouest de Mascate, le très beau Fort Nakhal perché au sommet d’un rocher surplombe la ville et les palmeraies.
Wadi Bani Awf, traversée du Hajar par une piste longue de 30 kilomètres.
La piste longe la rivière dans la partie large de la vallée puis se rétrécit en passant entre les hautes et très étroites parois de canyons. Elle se poursuit à travers les villages de montagne sur des terrains difficiles, le long de précipices abrupts. La montée est très laborieuse, l’inclinaison de la pente est parfois très raide et la descente est également assez impressionnante.
Marcheur en costume traditionnel omanais : une longue robe blanche tombant jusqu’aux chevilles – le dishdash, des tongs et un turban – le mussar
Col de Sharaf Al Alamayn – 2050 mètres d’altitude, vue panoramique sur les cirques du Wadi Bani Awf.
Village de Misfah al Abryeen. Système d’irrigation par aflaj, les canaux serpentent le long des cultures, jardins en terrasses, palmeraies, 90% de l’eau leur est destinée.
Au pied des remparts de Nizwa, le souk et les boutiques des artisans. Artisanat traditionnel, poterie, argenterie et cuivre, textiles, armes anciennes, bijoux en argent, antiquités.
Oman possède un patrimoine historique et architectural riche. Sur la route des forts de Nizwa à Mascate, de très nombreuses constructions en témoignent. Le Fort de Nizwa a été construit dans les années 1650 sur des fondations datant du 12e siècle. Tour principale ronde, canons.
La mosquée de Nizwa vue du Fort et au loin les palmeraies.
Palmeraies – le système d’irrigation, alaj, qui traverse le Sultanat d’Oman et permet, entre autres, d’irriguer les 40 000 dattiers de Nizwa est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
Vestiges d’un village à flanc de montagne, sur les plateaux de Sayq. Les maisons de Wadi Bani Habib construites avec des matériaux trouvés sur place, terre et pierres sèches, se fondent avec le paysages.
et au loin le village de Al Ayn. Les flancs de montagne sont couverts de cultures en terrasses
Construit à la fois comme fort militaire et résidence de l’Imam, le château-fort de Jabreen date du XVIIe siècle. Des panneaux de bois ajourés ornent les façades. Ce sont des moucharabieh utilisés dans l’architecture traditionnelle arabe pour se protéger des regards et de la chaleur tout en laissant entrer suffisamment de lumière.
Plafonds en bois peint, murs ornés de motifs et inscriptions.
Complexe archéologique protohistorique de Bat, Al-Khutm et Al-Ayn. Sur le site de Al Ayn, vingt-et-une tombes en pierres sèches, vieilles de plus de 5000 ans. Cet ensemble est protégé par la Loi pour la protection du patrimoine national du Sultanat d’Oman (1980), et étudié et conservé sous le contrôle du ministère de la Culture et du Patrimoine et son département des fouilles et études archéologiques (DEAS).
Au sud d’Ibri, derrière les murs, les ruines du village fortifié – maisons de roches et briques crues – d’Al Suleif.
Guide photographe coiffé du chapeau traditionnel omanais en coton brodé – le kumma.