Julie rencontrée l’année dernière à Phu An, le village du bambou au Vietnam, et cette année « volontaire » sur des projets de développement agricole au Cambodge, m’a fait découvrir les environs de Phnom Penh. Sur sa moto, direction la campagne, au nord.
Le long du fleuve Tonlé, le quai Sisowath. Quelques kilomètres plus loin, après avoir franchi le pont japonais, emprunté routes et chemins de terre et de pierre, embarquement pour Koh Dach, l’île de la soie …
… à bord du vieux bac de Kadey Cha, dix minutes de traversée.
Des plages et des paillotes sur les rives du Mekong
Des routes en terre sillonnent l’île …
une passerelle en direction d’un temple …
au détour de petits sentiers, des rizières, des arbres fruitiers, bananiers, manguiers, cocotiers …
… les principales ressources de l’île avec la soie artisanale.
Un air de Nandin, le boeuf blanc sacré allongé à l’entrée du Temple de Ta Keo [Angkor]
Une partie de volley football
En face le dispensaire-maternité, en retrait un temple et quelques maisons de l’époque coloniale.
Retour à Phnom Penh
Triste vestige de l’histoire Kmer, le musée Tuol Sleng. Connu sous le nom de Prison de Sécurité 21 (S21), ce centre de détention a été investi par Pol Pot et ses Forces de Sécurité qui, au nom d’une idéologie mêlant maoïsme et nationalisme, ont emprisonné, torturé plus de dix sept mille prisonniers – hommes, femmes, enfants, vieillards – avant de les conduire dans le camp d’extermination de Cheoung Ek à une quinzaine de kilomètres de Phnom Penh pour y être exécutés. A voir un témoignage de Rithy Panh – cinéaste cambodgien – sur ce sujet https://www.youtube.com/watch?v=j17_CAzwVv4.
Les petits commerces, marchés et cantines de rue fleurissent tout au long des trottoirs et donnent une impression de dynamisme, de convivialité, malgré la grande précarité dans laquelle se trouve une partie de la population.
De couleur ocre rouge, le musée des beaux arts construit en 1917 par les français dans la tradition architecturale khmer, abrite une superbe collection d’objets anciens – datant du VIème au XIVème siècle – dont certains en provenance de la province d’Angkor.
Aux poteries, bijoux et peintures succèdent des bas-reliefs et de très nombreuses statues de pierre, de bronze et de bois, représentant des danseuses célestes – les Apsaras, des dieux géants – les devas, des dieux hindous à tête d’éléphant – les Ganesha, et aussi Vishnu, Shiva, Bouddha …
Un peu plus loin, les maisons des anciens quartiers coloniaux, un hôtel, un jardin, des batiments administratifs, des temples et palais …
… l’assemblée nationale
Défilé militaire et fanfare sur la place du Palais Royal